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P. Hesse: Vatican II contre le Dogme de l'Église - Partie 1

Transcription d’une conférence du P. Hesse: Vatican II contre le Dogme de l’Église - Partie 1

Face au départ révolutionnaire de Vatican II de la tradition catholique, le P. Hesse présente une critique systématique des documents clés du concile et de leur contradiction avec l’enseignement papal.

Il examine la condamnation par Grégoire XVI de la „restauration et régénération‟ de l’Église dans Mirari Vos et la compare au programme de réforme de Vatican II. Le P. Hesse analyse la nature hérétique d’Unitatis Redintegratio, le décret sur l’œcuménisme, qui s’oppose directement à l’enseignement de Léon XIII sur l’unité de l’Église et à la position catholique traditionnelle selon laquelle les Églises protestantes sont des ennemies du Christ plutôt que des „Églises sœurs‟.

Le P. Hesse démontre comment le concept de Vatican II de l’„Église pèlerine‟ nécessitant une „réforme continuelle‟ contredit les condamnations papales antérieures, montre comment l’approbation par le concile de la communicatio in sacris (culte en commun) annule 1 500 ans de droit ecclésiastique, et relie ces erreurs théologiques à la création de la Nouvelle Messe.

Il conclut que Vatican II représente une rupture fondamentale avec la doctrine catholique et appelle à un retour aux enseignements papaux traditionnels trouvés dans des encycliques comme Mortalium Animos et Mirari Vos.

Condamnation de la "Restauration et Régénération" : *Mirari Vos*

de Grégoire XVI

Hier, en discutant du premier document de Vatican II, Sacrosanctum Concilium sur la liturgie, j’ai oublié de citer ce que le pape Grégoire XVI, dans son encyclique Mirari Vos, avait à dire sur l’idée de changer l’Église, de simplifier la liturgie et d’adapter le droit ecclésiastique aux besoins de l’époque. Certaines personnes m’accusent d’être très explicite dans mes propos. Je vais vous montrer ce que Grégoire XVI a dit. Il s’agit de Mirari Vos, numéros 10 et 11 :

„Ce serait donc un crime, une dérogation formelle au respect dû aux lois Ecclésiastiques, que de blâmer par une liberté d’opinion insensée la discipline que l’Église a consacrée, par laquelle l’administration des choses saintes et la conduite des fidèles sont réglées, qui détermine les droits de l’Église et les obligations de son ministère, et de déclarer cette discipline hostile à certains principes du droit naturel ou incapable d’agir par imperfection inhérente ou de la déclarer soumise à l’autorité civile.‟

„Mais puisque, pour reprendre les paroles des Pères du Concile de Trente…‟ Ceci est le numéro 11. „… il est certain que l’Église a été instruite par le Christ et Ses apôtres et que le Saint-Esprit ne manque jamais, par une assistance quotidienne, de nous enseigner toute vérité, c’est le comble de l’absurdité et de l’outrage envers elle de prétendre que la restauration et la régénération sont devenues nécessaires pour assurer son existence et son progrès, comme s’il pouvait être cru qu’elle était ainsi sujette soit à des faiblesses, des ténèbres, ou d’autres altérations de ce genre. Et que cherchent ces audacieux novateurs sinon de donner de nouvelles fondations à une institution qui ne serait ainsi que l’œuvre de l’homme et de réaliser ce que Saint Cyprien ne peut suffisamment détester en rendant l’Église humaine de tout ce qui est Divin ?‟

Je pense que c’est assez clair. Grégoire XVI condamne l’idée d’une restauration et d’une régénération de l’Église nécessaire pour assurer son existence. Vatican II n’a pas cru Grégoire XVI, et c’est pourquoi Vatican II a cessé d’être catholique.

*Unitatis Redintegratio* de Vatican II vs. Le Concept Catholique

de l’Unité de l’Église

Le prochain document que nous devons aborder est probablement le plus scandaleux de tous : le décret sur l’œcuménisme de Vatican II, Unitatis Redintegratio, du 21 novembre 1964. Ce document a été publié le jour même, exactement 10 ans avant que Mgr Lefebvre ne publie la déclaration des principes de la Société de Saint Pie X. Le décret sur l’œcuménisme ne peut être réellement compris dans sa malice, dans son mensonge, avant de comprendre le concept catholique de l’unité de l’Église.

Le pape Léon XIII, dans son encyclique sur l’unité de l’Église, du 29 juin 1896, intitulée Satis Cognitum, parle et se prononce en tant que pasteur suprême et docteur de l’Église, sur le concept catholique de l’unité de l’Église. Il dit, au numéro cinq, citant Saint Cyprien : „Il y a un seul Dieu et un seul Christ, et Son Église est une et la foi est une, et un le peuple uni dans la solide unité du corps et le lien de la concorde. Cette unité ne peut être brisée, ni le corps unique divisé par la séparation de ses parties constitutives.‟ Et encore, „L’Église ne peut être divisée en parties par la séparation et la division de ses membres. Ce qui est coupé de la mère ne peut vivre ni respirer à part.‟ Et encore, Saint Cyprien : „Quiconque est séparé de l’Église est uni à une adultère. Il s’est coupé des promesses de l’Église, et celui qui quitte l’Église du Christ ne peut arriver aux récompenses du Christ. Celui qui n’observe pas cette unité n’observe pas la loi de Dieu, ne garde pas la foi du Père et du Fils, ne s’attache ni à la vie ni au salut.‟

C’est l’unité de l’Église. Et le pape Léon XIII poursuit au numéro six : „Mais Christ en vérité, qui a fait cette seule Église, lui a aussi donné l’unité. C’est-à-dire qu’Il l’a faite telle que tous ceux qui doivent en faire partie doivent être unis par les liens les plus étroits, de manière à former une seule société, un seul royaume, un seul corps, un seul corps et un seul esprit, comme vous êtes appelés en une seule espérance de votre vocation.‟ (Éphésiens 4:4).

Et Léon XIII continue au numéro huit : „D’une part, il est donc nécessaire que la mission d’enseigner tout ce que le Christ avait enseigné demeure perpétuelle et immuable, et d’autre part, que le devoir d’accepter et de professer toute leur doctrine soit également perpétuel et immuable.‟ Et il cite à nouveau Saint Cyprien : „Notre Seigneur Jésus-Christ, quand dans Son évangile Il témoigne que ceux qui ne sont pas avec Lui sont Ses ennemis, ne désigne aucune forme spéciale d’hérésie, mais déclare que tous les hérétiques qui ne sont pas avec Lui et qui ne se rassemblent pas avec Lui, dispersent Son troupeau et sont Ses adversaires. ’Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui ne rassemble pas avec moi, disperse.’‟ Et puis, Léon XIII remarque, citant l’Épître de Jacques : „Quiconque offense en un seul point est devenu coupable de tous. Quiconque nie une vérité que l’Église catholique enseigne, les nie toutes.‟

Rappelez-vous ce que j’ai dit sur l’objectif et le subjectif. Le prêtre orthodoxe russe quelque part en Sibérie qui n’a jamais entendu parler de l’Église catholique sous le communisme, peut-être ne savait-il pas mieux. Nous ne le jugeons pas. Nous ne prononçons pas de jugement subjectif. Objectivement, il était un hérétique et un schismatique, séparé de l’Église, et en état de péché mortel objectif contre le premier commandement.

Léon XIII, au numéro 10, décrit l’Église : „Dieu a même fait de l’Église une société bien plus parfaite que toute autre. Car la fin pour laquelle l’Église existe est aussi plus élevée que la fin des autres sociétés que la grâce divine est au-dessus de la nature, que les bénédictions immortelles sont au-dessus des choses transitoires sur la terre. Par conséquent, l’Église est une société divine dans son origine, surnaturelle dans sa fin, et ses moyens adaptés proximativement à l’atteinte de cette fin. Mais c’est une communauté humaine dans la mesure où elle est composée d’hommes. C’est pourquoi nous la trouvons appelée dans les Saintes Écritures par des noms indiquant une société parfaite. On en parle comme de la maison de Dieu, la cité placée sur la montagne où toutes les nations doivent venir. Mais c’est aussi le bercail, présidé par un seul berger et dans lequel toutes les brebis du Christ doivent se réfugier. Oui, elle est appelée le royaume que Dieu a établi et qui subsistera pour toujours. Enfin, c’est le Corps du Christ, c’est-à-dire, bien sûr, Son corps mystique, ou le corps vivant et dûment organisé et composé de nombreux membres. Des membres en effet, qui n’ont pas tous les mêmes fonctions, mais qui, unis les uns aux autres, sont maintenus liés par la direction et l’autorité de la tête.‟

C’est la vraie description de l’Église, et non ce que Vatican II a blasphématoirement prétendu enseigner dans le document Lumen Gentium, discute hier. Léon XIII indique clairement qu’il n’y a qu’une seule Église. Il n’existe pas d’Églises sœurs. Il n’existe pas d’Églises qui ne sont pas unies à l’Église catholique mais qui sont toujours considérées comme des „Églises‟. Ce ne sont pas des Églises ; ce sont des sectes. Ce sont des religions ennemies du Christ. Peut-être ne veulent-elles pas être ennemies du Christ, mais objectivement, elles le sont. Il se peut qu’une personne intellectuellement déficiente qui n’est rien d’autre qu’un psychopathe, un pyromane, sujet aux fausses alarmes, en termes politiquement corrects, mît le feu à cet hôtel. Il ne veut pas vous tuer parce qu’il n’y pense même pas, mais il est notre ennemi tout de même, objectivement. Et c’est ce que j’ai à dire sur les Églises qui ne sont pas catholiques. Toutes, sans exception.

La Vision Hérétique d'*Unitatis Redintegratio* sur l'Œcuménisme

Vatican II, blasphématoire comme jamais, encore plus hérétique qu’avant, exige l’œcuménisme—l’œcuménisme dans un sens nouveau, non pas dans l’ancien sens classique de parler de tout ce qui appartient à la maison, comme Léon XIII vient de décrire l’Église, la maison et l’Oecumene, tout ce qui appartient à la maison. L’œcuménisme signifie aujourd’hui tout ce qui appartient à cette maison étrange, très mythique, non pas mystique, mais mythique, de toutes les Églises et de toute l’humanité et de tout le monde de toute façon.

Il est difficile de croire que Vatican II oserait vraiment dire ce qui suit, mais il l’a fait. Unitatis Redintegratio numéro trois : Après avoir déclaré qu’il n’y a qu’une seule Église de Dieu, ils se défigurent néanmoins en disant : „Selon la condition de chaque Église ou communauté, ces actions liturgiques peuvent très certainement véritablement engendrer une vie de grâce, et l’on doit dire, peuvent effectivement donner accès à la communion du salut.‟ Ils parlent des services protestants. Je vais vous donner le paragraphe entier :

„Les frères séparés de nous…‟ (Léon XIII vient de dire, citant Saint Cyprien, ils ne sont pas seulement séparés de nous. Ce ne sont pas nos Églises sœurs. Ce sont les ennemis du Christ. Pas pour Vatican II, peut-être parce que Vatican II est l’ennemi du Christ.) „…accomplissent aussi de nombreuses actions liturgiques de la religion chrétienne. De manière variée selon la condition de chaque Église ou communauté, ces actions liturgiques peuvent très certainement véritablement engendrer une vie de grâce, et l’on doit dire peuvent donner accès à la communion du salut.‟

Ainsi, nous entendons ici que la Messe protestante de Cranmer en la Cathédrale de Canterbury en Angleterre peut véritablement donner accès à la communauté du salut. Ceci est une hérésie et un blasphème. Ce n’est pas une hérésie proximale ; c’est une hérésie directe. C’est condamner le jugement des Églises protestantes par les papes. C’est condamner les papes qui ont excommunié Henri VIII et ses partisans. C’est condamner le pape qui a excommunié Martin Luther et ses partisans. C’est condamner les papes qui ont dit que si vous allez à une église protestante le dimanche, vous êtes excommunié. Cette seule ligne suffirait à prendre tout ce livre et à le jeter là où il doit être : à la poubelle.

Mais non, ce n’est pas encore suffisant pour Vatican II. Ils veulent plus : „Il s’ensuit que les Églises et communautés séparées, en tant que telles, bien que nous croyions qu’elles souffrent des défauts déjà mentionnés, n’ont été en aucune manière privées de signification et d’importance dans le ministère du salut, car l’Esprit du Christ ne s’est pas abstenu de les utiliser comme moyens de salut, lesquels tirent leur efficacité de la plénitude même de la grâce et de la vérité confiées à l’Église catholique.‟ Alors, si vous allez dans une Église protestante, vous obtenez la grâce dérivée de l’Église catholique ? Non. Les papes ont explicitement condamné cette opinion, le Concile de Trente et Vatican I, et surtout récemment, le pape Pie XI dans son encyclique Mortalium Animos, que vous pouvez vous procurer auprès d’Angelus Press. Elle est courte, facilement compréhensible. Vous devriez l’obtenir.

Le pape Pie XI parle des personnes „qui soutiennent que l’unité de foi et de gouvernement, qui est une marque de l’unique vraie Église du Christ, a à peine jamais existé jusqu’à présent et n’existe pas aujourd’hui. Elles considèrent que cette unité est en effet à désirer et peut même, par la coopération et la bonne volonté, être réellement atteinte, mais qu’en attendant, elle doit être considérée comme un simple idéal.‟ Et elles s’empressent de dire que „l’Église romaine aussi a erré et a corrompu la religion primitive en y ajoutant et en proposant à la croyance des doctrines non seulement étrangères à l’Évangile, mais contraires à son esprit.‟ D’autres encore vont même jusqu’à désirer que le Pontife lui-même préside leurs assemblées mixtes.„ Il s’agit des réunions œcuméniques avec l’Église anglicane. ‟Quant au reste, si vous entendez de nombreux non-catholiques prêcher à grands cris la communion fraternelle en Jésus-Christ‟ (Vatican II fait partie de ces non-catholiques), ‟vous n’en trouverez cependant aucun à qui il vienne à l’esprit d’obéir avec une soumission dévote au Vicaire de Jésus-Christ en sa qualité de docteur ou de chef. En attendant, ils affirment leur disposition à traiter avec l’Église de Rome, mais sur un pied d’égalité, comme des égaux avec un égal.„ Assise. ‟Mais même s’ils pouvaient ainsi traiter, il semble peu probable qu’ils ne le fassent qu’à condition qu’aucun pacte qu’ils pourraient conclure ne les contraigne à rétracter ces opinions qui les maintiennent encore en dehors du bercail du Christ.„ Vous pouvez facilement voir que c’est toujours l’Église catholique, la soi-disant Église catholique, avec le pape Jean-Paul II (qui n’est certainement pas catholique), qui dit que nous rétractons des opinions. Eux non. Les protestants n’ont pas rétracté une seule de leurs erreurs.

Et dans Mirari Vos encore, Grégoire XVI dit, au numéro 14 : „Nous en venons maintenant à une autre cause, très féconde, des maux qui affligent actuellement l’Église et que nous déplorons si amèrement. Nous entendons par là l’indifférentisme, ou cette opinion fatale partout diffusée par l’artifice des méchants, que l’homme peut, par la profession de n’importe quelle foi, obtenir le salut éternel de son âme.‟ Il appelle cela une opinion perverse. Il dit : „C’est une opinion perverse diffusée par l’artifice des méchants que l’homme peut par la profession de n’importe quelle foi obtenir le salut éternel de son âme, pourvu que sa vie soit conforme à la justice et à la probité. Mais dans une question si claire et évidente, il nous sera sans doute facile d’arracher du milieu du peuple confié à vos soins une erreur si pernicieuse.‟ Cela signifie que ce que Vatican II écrit dans le décret sur l’œcuménisme a été qualifié d’erreur pernicieuse par Grégoire XVI. „L’apôtre‟, c’est-à-dire Saint Paul, „nous en avertit. Un seul Dieu, une seule foi, un seul baptême. Que tremblent donc ceux qui s’imaginent que chaque credo mène par un chemin facile au port de la félicité et qu’ils réfléchissent sérieusement au témoignage de notre Sauveur Lui-même, que ceux-là sont contre le Christ qui ne sont pas avec le Christ, et qu’ils dispersent misérablement par le fait qu’ils ne se rassemblent pas avec Lui, et que par conséquent ils périront éternellement sans aucun doute s’ils ne tiennent pas à la foi catholique et ne la conservent pas entière et sans altération.‟ Qu’ils écoutent Saint Jérôme lui-même, racontant qu’à l’époque où l’Église était divisée en trois partis, lui, fidèle à ce qui avait été décidé, répétait incessamment à tous ceux qui s’efforçaient de le rallier : „Quiconque est uni à la chaire de Pierre est avec moi.‟ Or, rappelez-vous, il a dit : „À la chaire de Pierre.‟ Il n’a pas dit : „Au successeur actuel de Pierre.‟ Il a dit : „À la chaire de Pierre.‟ C’est le successeur actuel de Pierre qui n’est pas uni à la chaire de Pierre, parce qu’il dit des choses directement opposées à ce qu’a dit son prédécesseur.

Et au numéro 15, Grégoire XVI dit : „De cette source empoisonnée de l’indifférentisme découle cette maxime fausse et absurde, ou plutôt extravagante, que la liberté de conscience devrait être établie et garantie à chaque homme.‟ Et à cela je devrai revenir avec le document sur la liberté de conscience de Vatican II, parce que Vatican II a vraiment commencé à enseigner presque tout ce qui avait été condamné par les papes précédents. Il n’est pas étonnant de constater que le pape actuel prononce et profère l’hérésie ; il ne fait que suivre le concile qu’il loue si souvent et si fort comme étant la seconde Pentecôte, ce qui est blasphématoire à dire. Le Saint-Esprit est venu une seule fois.

„Mais l’Esprit du Christ n’a pas refusé de les utiliser, les Églises protestantes et divisées, comme moyens de salut.‟ Le pape Jean-Paul II, dans Catechesi Tradendae numéro 32, dit, (quorum conatibus Spiritus Christi salutem operari non recusat), „Aux efforts de qui l’Esprit du Christ ne refuse pas de donner le salut.‟ (Quorum conatibus) fait référence à la phrase précédente parlant d’Ecclesiae Protestantae, les Églises protestantes. Les Églises protestantes, aux efforts desquelles le Christ ne refuse pas de donner le salut. C’est de l’hérésie. Si le pape avait dit qu’un protestant pourrait éventuellement être sauvé malgré la religion à laquelle il appartient, je n’aurais pas objecté. Personne n’aurait pu objecter. Non. Il a dit : „Aux efforts desquelles le Christ ne refuse pas le salut.‟ Jésus-Christ, notre Seigneur, n’est pas capable de donner le salut aux efforts des Églises protestantes parce que Dieu ne peut pas se contredire. Une Église, une foi, un baptême. Les protestants, certains d’entre eux, ont le sacrement catholique du baptême. Pas une seule religion protestante n’a notre foi. Ils nient la présence réelle dans le Saint-Sacrement. Ils nient le sacerdoce sacramentel. Ils nient le sacrement de la confession. Ils n’ont pas une seule foi avec nous. Ils nient la foi. Et Saint Cyprien, affirmé par Léon XIII et Grégoire XVI, a dit : „S’ils nient un seul point de foi, ils les nient tous. Par conséquent, ils ne sont même pas chrétiens dans le vrai sens du mot.‟

Le baptême n’a jamais transformé un être humain en un vrai chrétien. Pour être un vrai chrétien, il faut aussi adhérer à la foi. Un enfant protestant qui ne sait pas mieux adhère implicitement à la foi catholique jusqu’à l’âge de raison et certaines personnes le lui ôtent. Un enfant catholique fait de même jusqu’à ce qu’il tombe sous l’influence de Vatican II et des gens qui appartiennent à l’Église de la Nouvelle Aventure, comme elle est appelée dans Redemptor Hominis de Jean-Paul II.

Alors, bien sûr, si les Églises protestantes, selon le point de vue de Vatican II et du pape actuel hérétique, ont la foi, alors comment se fait-il qu’elles nient certaines choses que nous tenons fermement ? Comment se fait-il qu’elles nient certaines choses auxquelles nous adhérons avec constance ? Eh bien, c’est une question à laquelle le pape ne répond pas parce que le concile n’y a pas répondu. C’est l’un des trucs du Modernisme, comme Pie VI l’a dit dans son encyclique Auctorem Fidei, condamnant le pseudo-synode de Pistoia. Le truc des Modernistes est d’être ambigu, d’enseigner des choses qui peuvent être retirées à moitié, mais aussi interprétées d’une autre manière. Et comme Saint Pie X le dit dans son encyclique Pascendi Dominici Gregis sur le Modernisme en 1907, il dit là : „Les Modernistes, ils vous donnent toujours quelque chose et puis vous enlèvent d’autres choses.‟ Quand vous discutez avec un prêtre de l’Opus Dei, comme j’ai eu le plaisir douteux de le faire, quand vous discutez avec un prêtre de la Fraternité Saint-Pierre, comme j’ai eu le plaisir douteux de le faire, ils diront toujours : „Mais le pape n’est-il pas catholique ? Parce que, voyez, ici il dit quelque chose, et c’est si beaucoup catholique.‟ Non. Le pape ne peut pas être catholique s’il dit 99 % du temps des choses vraies et 1 % du temps des choses fausses. Il y a des catholiques à 100 % ou pas de catholiques. C’est ce que Saint Cyprien a dit très clairement, et il se référait simplement à notre Seigneur lui-même. Notre Seigneur a dit, et j’ai cité ceci hier : „Car en vérité je vous le dis, tant que le ciel et la terre ne passeront pas, un seul iota ou un seul trait de lettre ne disparaîtra en aucune façon de la loi, jusqu’à ce que tout soit accompli.‟ Un seul iota ou un seul trait. Vous dites non à une seule chose que l’Église catholique enseigne, vous venez de quitter l’Église catholique, vous l’avez vraiment quittée, laissée pour de bon jusqu’à ce que vous vous convertissiez et reveniez, jusqu’à ce que vous vous convertissiez et vous soumettiez à nouveau à l’enseignement intégral de l’Église. Iota Unum.

Les protestants ne sont donc pas catholiques. Ils sont hors de l’Église. Ils sont hors de la maison. Ils n’appartiennent à aucun type d’Oecumene. On ne peut pas traiter avec eux dans les activités œcuméniques. La seule chose que l’on puisse faire avec les protestants, c’est prier pour leur conversion à la foi catholique. Et malheureusement, je dois dire la même chose de ceux qui adhèrent à Vatican II, comme la Fraternité Saint-Pierre, et de ceux qui croient que le Novus Ordo peut être célébré de manière catholique, comme la Fraternité Saint-Pierre. N’oubliez pas que leurs prêtres individuels peuvent penser tout autrement, et certains d’entre eux le font. Mais la société elle-même a signé un document à ce sujet.

Et bien sûr, Vatican II, inutile de le dire, exige un dialogue avec les protestants. Je ne sais pas ce qu’ils veulent discuter. J’ai vécu à Rome pendant 15 ans. Pendant 15 ans, j’ai toujours été confronté au désir de dialogue. Je n’ai jamais compris ce qu’ils voulaient vraiment discuter. La conversion n’a jamais été la question. La conversion n’a jamais été le sujet. Chaque année en janvier, il y avait une semaine, la semaine suivant le 25 janvier, qui est la conversion de Saint Paul, rappelez-vous. Ils avaient la Semaine œcuménique, et des prêtres et des évêques venaient du Secrétariat pour l’Unité des Chrétiens. Outre le fait que la plupart d’entre eux ne savent même pas célébrer la Messe – j’y avais le Secrétaire Évêque. C’est public, alors autant en parler. J’avais le Secrétaire Évêque de l’époque, Torella Cascante, qui avait besoin du livre pour prononcer une bénédiction correcte à la fin de la Messe. Nous n’avions pas besoin du livre. Ce sont les personnes qui décident de ce que nous allons discuter avec les protestants. Eh bien, je ne suis pas surpris. La nouvelle Messe de Paul VI a été rédigée par, entre autres membres de la commission, sept protestants. Des gens m’ont demandé : „Comment le savez-vous ? S’il vous plaît, où est la note de bas de page ? S’il vous plaît, donnez-moi la citation.‟ Vous avez la citation. Demandez au Cardinal Stickler à Rome. Lisez dans le magazine Latin Mass, l’interview du Cardinal Stickler, où le Cardinal Stickler dit : „Il y avait sept protestants dans la commission. Je devrais le savoir. J’étais membre de la commission.‟ Et le Cardinal Stickler m’a répété, en privé – j’ai été son secrétaire pendant deux ans, nous parlions presque tous les jours – répété, en privé, à ce sujet. À plusieurs reprises. Aussi, voici la note de bas de page. Si cela ne suffit pas, je ne peux pas vous aider.

L'"Église Pèlerine" et la "Réforme Continuelle" : Un Concept Hérétique

Je vous ai dit hier que je détestais le terme „Église Pèlerine‟, et que je considérais qu’il était tout à fait faux de parler d’une Église qui doit accomplir un pèlerinage sur Terre. Certains pourraient penser : „Pourquoi est-il si obsédé par le concept d’Église Pèlerine ?‟ C’est en raison de la manière dont Vatican II lui-même interprète le terme „Église Pèlerine‟. Et voici ce qu’il en est. Unitatis Redintegratio, numéro six :

„Le Christ appelle l’Église, tandis qu’elle accomplit son pèlerinage, à cette continuelle réforme.‟ À cette continuelle réforme. Mirari Vos a condamné la revendication d’une réforme nécessaire. L’Ecclesia Semper Reformanda ne signifie pas que l’Église dans son ensemble, l’Église en tant que corps mystique, l’Église en tant que société parfaite doit être réformée. C’est impossible. L’Ecclesia Semper Reformanda signifie les membres de l’Église, et ils en ont grandement besoin plus que jamais. „Le Christ appelle l’Église à cette continuelle réforme dont elle a toujours besoin, dans la mesure où elle est une institution d’hommes ici sur Terre.‟ Vous avez raison. „Par conséquent, si en divers temps et circonstances il y a eu des déficiences dans la conduite morale ou dans la discipline de l’Église, ou même la manière dont l’enseignement de l’Église a été formulé—à distinguer soigneusement du dépôt de la foi lui-même—celles-ci devraient être corrigées au moment opportun et de la manière appropriée.‟

Non, monsieur. Le concept même de condamner la formulation de l’enseignement de l’Église dans le passé est hérétique, et il a été condamné explicitement dans Mortalium Animos lorsque le pape Pie XI dit, au numéro 12 (maintenant, ne vous y trompez pas, je ne cite pas Vatican II maintenant, mais l’Église catholique, en la personne de Pie XI) :

„Comment une si grande variété d’opinions peut-elle ouvrir la voie à l’unité de l’Église, nous ne le savons pas, en ce qui concerne le dialogue. Cette unité ne peut naître que d’une seule autorité d’enseignement, d’une seule loi de foi, et d’une seule foi des chrétiens. Mais nous savons que d’un tel état de choses, il n’y a qu’un pas facile vers le délaissement de la religion ou l’indifférentisme, et vers l’erreur des modernistes qui soutiennent que la vérité dogmatique n’est pas absolue mais relative. C’est-à-dire, qu’elle change selon les nécessités variables du temps et du lieu et les tendances variables de l’esprit, qu’elle n’est pas contenue dans une tradition immuable, mais peut être altérée pour s’adapter aux besoins de la vie humaine.‟

Numéro 13 : „De plus, il n’est jamais permis d’employer en connexion avec les articles de foi la distinction inventée par certains entre articles fondamentaux et non fondamentaux.‟ C’est exactement ce que fait Unitatis Redintegratio au numéro six. Je le répète, le numéro six de Vatican II dit : „La réforme est nécessaire, car même dans la manière dont l’enseignement de l’Église a été formulé, à distinguer soigneusement du dépôt de la foi lui-même, cela devrait être corrigé au moment opportun et de manière appropriée.‟ Donc ils distinguent le Depositum Fidei, le Dépôt de la Foi, d’autres enseignements de l’Église, qui semblent évidemment mineurs. Ils ne le sont pas. Je répète ce que Pie XI a dit : „De plus, il n’est jamais licite d’employer, en connexion avec les articles de foi, la distinction inventée par certains entre articles fondamentaux et non fondamentaux, les premiers étant acceptés par tous, les derniers étant laissés à la libre acceptation des fidèles.‟ J’ai cité Humani Generis hier où Pie XII dit : „L’enseignement ordinaire lie tout chrétien.‟ Vous niez librement, sans prouver votre point, l’enseignement ordinaire, vous quittez simplement l’Église, et rejoignez-en une autre, s’il vous plaît. La virtu surnaturelle de la foi a pour motif formel l’autorité de Dieu révélant, et cela ne permet pas une telle distinction ; cette foi est absolue. Elle n’est pas relative. Tous les vrais disciples du Christ croiront donc le dogme de l’Immaculée Conception de la Mère de Dieu avec la même foi qu’ils croient au mystère de l’Auguste Trinité, à l’infaillibilité du Pontife romain au sens défini par le Concile œcuménique du Vatican (numéro un, bien sûr), avec la même foi qu’ils croient en l’incarnation de notre Seigneur. Si quelqu’un essaie de me dire, comme le fait Jean-Paul II, que l’Église orthodoxe est notre Église sœur, je rejette cela. L’Église orthodoxe rejette l’infaillibilité du Pontife romain telle que définie à Vatican I. Par conséquent, elle rejette tout le reste.

*Communicatio in Sacris* (Culte en Commun) : Contradictions et Condamnations

De plus, le concile poursuit en disant : „La grâce à obtenir le recommande parfois. Le cours concret à adopter, toutes les circonstances de temps, de lieu et de personnes ayant été dûment considérées, est laissé à la décision prudente de l’autorité épiscopale locale, à moins que la conférence des évêques, selon ses propres statuts, ou le Saint-Siège n’en ait décidé autrement.‟ Ils parlent du culte en commun. Le culte en commun avec les religions non catholiques a été sous peine d’excommunication pendant plus de 1 500 ans. Quiconque osait concélébrer avec les orthodoxes russes (ils ont la concélébration), les prêtres catholiques qui osaient concélébrer avec les orthodoxes russes étaient immédiatement excommuniés. Un membre de l’Église catholique qui osait s’acquitter, entre guillemets, du „devoir dominical‟ à la messe d’une Église schismatique ou hérétique était immédiatement en état de péché mortel, selon le jugement de l’Église. Maintenant, ils laissent à l’autorité épiscopale locale le soin de décider si vous aurez la communicatio in sacris.

Ils utilisent réellement le terme. „Le culte en commun, communicatio in sacris, ne doit pas être considéré comme un moyen à utiliser sans discernement pour la restauration de l’unité entre chrétiens. Il y a deux principes principaux sur lesquels repose la pratique d’un tel culte en commun. Premièrement, celui de l’unité de l’Église qui doit être exprimée, et deuxièmement, celui du partage des moyens de grâce. L’expression de l’unité interdit très généralement le culte en commun.‟ Cependant, et puis vient le paragraphe que j’ai cité : „Pour le bien des fidèles, pour promouvoir l’unité, vous pouvez néanmoins le faire.‟ Et plus tard, le même document dit (d’abord ils disent que la communicatio in sacris n’est pas le moyen approprié, mais au numéro 15 ils disent) : „Par conséquent, un certain culte en commun, communicatio in sacris, étant donné des circonstances appropriées et l’approbation de l’autorité de l’Église, est non seulement possible, mais est encouragé.‟ C’est le concile le plus doublement trompeur de l’histoire, et ce sont les documents les plus doublement trompeurs de l’histoire de l’Église. En un point ils disent, „Communicatio in sacris n’est pas le moyen approprié,‟ puis ils disent qu’elle est encouragée, laissée à l’autorité locale.

Églises Orientales : Mettre en Question la Primauté de Rome dans

l’Expression Doctrinale

Ils parlent des Églises orientales. Je me réfère aux Églises orientales qui ne sont pas en communion avec la catholique. Numéro 17 : „Ce qui a déjà été dit sur la variété légitime, nous nous plaisons à l’appliquer aux différences dans les expressions théologiques de la doctrine dans l’étude de la vérité révélée. L’Orient et l’Occident ont utilisé des méthodes et des approches différentes pour comprendre et confesser les choses divines. Il n’est donc guère surprenant si parfois une tradition s’est approchée plus près d’une pleine appréciation de certains aspects d’un mystère de la révélation que l’autre, ou les a mieux exprimés.‟ Cela signifie non seulement parler des Églises unies en Orient, mais aussi des Églises orientales en communion avec le Saint-Siège. Ce document tente, ose dire qu’elles ont mieux compris les choses. Dans Quo Primum, Pie V, citant les Pères de l’Église, appelle l’Église catholique la mère et la maîtresse de toutes les Églises. La toute première Église mère de toutes. L’enseignante de toutes les autres Églises. Il n’existe pas de vérité mieux exprimée dans une autre Église, même dans une Église unie à Rome. Il n’existe pas de telle chose. Les Pères de l’Église ont rejeté ce concept, et tous les papes jusqu’à Pie XII l’ont fait. Cela n’empêche pas Vatican II de prononcer le contraire au numéro 17 d’Unitatis Redintegratio.

Dialogue avec les Protestants, la Nouvelle Messe, et le Refus

de la Présence Réelle

Puis au numéro 22, ils disent : „Bien que les communautés ecclésiales séparées de nous…‟ (C’est-à-dire les hérétiques et les schismatiques excommuniés.) „…manquent de la plénitude de l’unité…‟ (Le mauvais concept d’unité encore. Soit il y a unité, soit il n’y en a pas du tout. Il y a unité ou séparation. Il n’existe pas de pleine unité, de demi-unité, de quart d’unité, de seizième d’unité. C’est n’importe quoi. Ces gens sont intellectuellement déficients, je vous le dis.) „…avec nous qui découle du baptême, et bien que nous croyions qu’elles n’aient pas conservé la réalité propre du mystère eucharistique dans sa plénitude…‟ (Où est le vieux dicton que si vous niez un dogme, vous les niez tous ? „Non conservée dans sa plénitude‟, surtout à cause de l’absence du Sacrement de l’Ordre…) C’est probablement un empêchement mineur. „…Néanmoins, lorsqu’elles commémorent la mort et la résurrection du Seigneur dans la Sainte Cène, elles professent qu’elle signifie la vie en communion avec le Christ, et attendent Sa venue dans la gloire. Pour ces raisons, la doctrine sur la Cène du Seigneur, sur les autres sacrements, le culte et le ministère dans l’Église, devraient faire l’objet de dialogue.‟

Cela ne vous semble-t-il pas familier ? Quand ils disent ici : „La mort et la résurrection du Seigneur, lorsqu’elles commémorent la mort et la résurrection du Seigneur dans la Sainte Cène, elles professent qu’elle signifie la vie et la communion avec le Christ, et attendent Sa venue dans la gloire.‟ C’est une réponse appropriée au Mysterium Fidei après la consécration dans la nouvelle Messe. Vatican II ici, et encore une fois, l’interprétation de ce paragraphe n’est pas la mienne ; l’interprétation appropriée de ce paragraphe se trouve dans la nouvelle liturgie. Vatican II, dans cette ligne ici, abandonne la doctrine de la présence réelle et du sacerdoce sacramentel lorsqu’il exige un dialogue avec des personnes qui rejettent la présence du Christ sur l’autel et rejettent le sacerdoce sacramentel. Je ne dialogue pas avec eux. Je leur explique la foi et ensuite je leur dis droit dans les yeux : „Prenez ou laissez.‟

Œcuménisme Moderne : Trahison et Absurdité

Le résultat de ce document scandaleux fut une rencontre entre Paul VI et Athénagoras, le Patriarche des Églises grecques et byzantines, non unies à Rome, en 1965, qui eut le résultat ironique que certains monastères du Mont Athos excommunièrent leur patriarche parce qu’il avait embrassé l’évêque papiste romain. Au moins, ce sont des hérétiques avec des principes. Il n’y a pas de dialogue sur le Mont Athos.

Le résultat fut la déclaration suivante. Ce n’est pas Vatican II lui-même ; c’est un document résultant de Vatican II. Au numéro deux de la Déclaration Commune, ils disent : „Parmi les obstacles qui se trouvent sur la voie du développement de ces relations fraternelles de confiance et d’estime, il y a le souvenir de ces décisions, actes et incidents douloureux qui ont conduit en 1054 à la sentence d’excommunication prononcée contre le Patriarche Michel Cérulaire et deux autres personnes par les légats de Rome.‟ Ils appellent ces décisions douloureuses, et ils appellent cela des incidents. Actes et incidents. Cela signifie que ce fut une décision douloureuse, un acte et un incident lorsque Saint Léon IX excommunia le patriarche hérétique et schismatique. Saint Léon IX les a excommuniés. Le pape actuel ne se lasse pas de citer cela, mais il néglige que ces excommunications furent prononcées la plupart du temps par des saints. Ce fut Saint Léon IX qui excommunia ce patriarche schismatique. Ce fut Saint Grégoire VII qui excommunia l’empereur, et ce fut Saint Pie V qui combattit les Turcs, un fait pour lequel Jean-Paul II déploie maintenant des efforts pour s’excuser.

En fait, les quelques lignes de ce document que je vous ai lues sont si scandaleuses, si efficaces dans leurs mensonges, que je ne peux que vous recommander de jeter un œil aux relations actuelles entre l’Église catholique de Rome et les Églises orientales. Dans l’un des prochains numéros de Catholic Family News, vous pourrez lire la conférence de John Vennari donnée à Philadelphie il y a trois semaines. […] Saint Josaphat est mort pour l’unité de l’Église ukrainienne et de Rome. Le pape Jean-Paul II se moque des martyrs qui sont morts pour l’unité de l’Église ukrainienne et de Rome. Quand il dit – il ne le dit pas personnellement, c’est comme ça qu’on fait aujourd’hui, on laisse la congrégation signer ces choses – et dans la Déclaration de Balamand, les prêtres catholiques d’Ukraine sont priés de se soumettre à l’évêque orthodoxe local. C’est de la haute trahison. Si ce n’était pas le pape, il devrait être passible de la peine capitale, sauf qu’aucune autorité terrestre ne peut juger le pape sur ces choses. Mais souvenons-nous de ce que Innocent III a dit : „Moins un homme est jugé par les hommes, plus il sera jugé par Dieu.‟

Conclusion : Un Appel aux Enseignements Traditionnels

J’aborderai en une autre occasion les profondeurs de l’œcuménisme et les absurdités qu’il a causées, surtout avec le pape actuel. En attendant, je vous recommande de lire Mortalium Animos. C’est court, précis et pertinent. Je vous recommande de lire Mirari Vos de Grégoire XVI. Encore une fois, une courte encyclique. À cette époque, les papes croyaient en l’expression de leurs idées de manière courte et distincte, en clarifiant les termes, sans inventer des termes ambigus et des centaines de pages de blabla comme le pape actuel aime tant le faire. Je ne peux pas, malheureusement je n’ai pas la juridiction de l’en empêcher, mais je veux que vous compreniez que ce qu’il fait est une haute trahison envers le Christ ; c’est une haute trahison envers l’Église catholique. Il n’y a pas de dialogue avec les personnes qui rejettent la vérité. À titre personnel, si vous me permettez une remarque personnelle, j’ai beaucoup de patience pour les personnes qui s’intéressent à la vérité. Ma patience pour ceux qui ne veulent pas entendre la vérité se limite à un „Salut.‟

Merci.