Père Hesse : La Prophétie de La Salette prédisant deux papes vermoulus
Transcription d’une conférence du Père Hesse sur la Prophétie de La Salette.
Dans cette conférence, le Père Hesse révèle une ligne censurée de la prophétie de La Salette parlant de „deux papes vermélins‟ (deux papes vermoulus) au 20e siècle, info qu’il a reçue via sa connexion avec Malachi Martin.
Il exclut Jean-Paul Ier, mais pense que la prophétie fait référence à Paul VI et Jean-Paul II, la sainte Église ayant décliné. Il relie cette prophétie supprimée à la crise post-Vatican II, affirmant que le 3e Secret de Fatima doit adresser la crise de la foi, et que la consécration de la Russie au Cœur Immaculé reste non accomplie malgré les dires contraires.
Discussion sur Malachi Martin et La Salette
Interviewer : Mon Père, euh, nous avons discuté aujourd’hui et vous avez soulevé quelque chose que le public devrait savoir. Nous avons parlé de Malachi Martin.
Père Hesse : (raclement de gorge) C’était un de mes amis. Oui. (tousse) Et j’ai travaillé avec lui. Nous allions faire une vidéo, car il pensait que les vrais termes de La Salette n’avaient jamais été divulgués.
Interviewer : C’est vrai. Et vous m’avez dit quelque chose. Pouvons-nous en parler un peu plus ? Je connais une ligne, mais plus que ça.
Père Hesse : Je sais qu’il y a une ligne dans le Message de La Salette, et j’ai eu confirmation par téléphone. C’était peut-être Malachi Martin qui me l’a dit, car nous avons eu plusieurs conversations. Il y a une ligne que je connais dans le Message de La Salette qui a été censurée universellement. Je ne peux pas dire en bonne conscience qui l’a censurée. Je ne peux pas dire que c’était le pape ou les cardinaux. Je crois que c’était un pape. Et encore une fois, je ne sais pas lequel. Laissons cette question. La ligne censurée était que Notre-Dame a dit qu’au siècle à venir, ou au 20e siècle, je ne me souviens plus. Je me souviens littéralement de la citation : « Il y aura » (en français). Deux papes vermoulus. (en français) Vous parlez français ? (en français) Ah, bien. (en français) Ah. Deux papes vermoulus.
Identifier les "Deux Papes Vermoulus"
Père Hesse : Euh, votre prochaine question devrait être : qui étaient ces deux papes vermoulus ? (rires) Nous avons un tel choix. (rires) Je, je, en toute justice, j’exclus positivement Jean-Paul Ier. Positivement. Un de mes meilleurs amis durant mes 15 ans à Rome était le Cardinal Pericle Felici, l’un des plus proches amis qu’Albino Luciani, Jean-Paul Ier, ait jamais eu. Jean-Paul Ier n’était certainement pas un catholique orthodoxe, pas du tout. Jean-Paul Ier a fait pas mal de déclarations, dont une correspondance fictive très intéressante avec un auteur sataniste du 19e siècle, ce qui est assez déconcertant pour ceux qui connaissent cet homme. Je parle de Bossuet. Mais Jean-Paul II n’est certainement pas ce que vous appelleriez, euh, (en français), un pape vermoulu, car quand vous étudiez l’histoire de l’Église, et je ne parle pas encore de ce pauvre, pauvre, pauvre Pape Libère, toujours utilisé comme bouc émissaire pour toutes les accusations contre l’Église. Je parle de gens comme Paul IV, mentionné plus haut, qui était un maniaque paranoïaque. Quand vous entrez dans l’histoire proche du Pape Paul IV, la façon dont il a traité les cardinaux. Par exemple, il les faisait arrêter sans leur expliquer pourquoi. Il appelait, euh, un cardinal anglais… C’est un fait. Il appelait un cardinal anglais à son audience. Cela signifiait que le cardinal anglais s’attendait à affronter le pape et à dire : „Bonjour, Votre Sainteté.‟ Au lieu de cela, deux portes s’ouvraient. Il était conduit dans une grande salle. Le cardinal anglais restait là, ne sachant quoi faire. Bang, la porte se refermait derrière lui. Deux autres portes s’ouvraient, deux gardes suisses arrivaient et l’arrêtaient. Il demandait : „Qu’y a-t-il ? Que m’arrive-t-il ?‟ „Euh, nous ne savons pas, on nous a juste ordonné de vous arrêter.‟ Le gars était en prison jusqu’à la mort de Paul IV… Le gars, le cardinal. Le cardinal était en prison jusqu’à la mort de Paul IV. Nous avons eu pas mal de spécimens intéressants de la race humaine sur le trône papal. Et nous avons eu Alexandre VI. Alexandre VI non seulement, ce qui est compréhensible pour tout homme au monde, non seulement avait des enfants, mais Alexandre VI avait des enfants pendant qu’il était pape. Pire encore, il a abusé de son autorité papale pour légitimer sa fille, Lucrèce. C’est, je pense, de loin, de loin le pire. Hilaire Belloc dit qu’au moment même où Alexandre VI a légitimé sa fille biologique, il ridiculisait le sacerdoce. Le célibat n’est pas l’essence du sacerdoce, mais il est intimement lié au sacerdoce. Et il a ridiculisé cela en légitimant sa propre fille. Nous avons donc eu pas mal de personnages intéressants dans la papauté, et je ne vois pas pourquoi Notre-Dame se donnerait la peine d’appeler quelqu’un comme, euh, Luciani, Albino Luciani, Jean-Paul Ier, un (en français).
Maintenant (raclement de gorge), si nous nous penchons sur la théorie sédévacantiste, qui est, je le répète, une théorie très audacieuse, car c’est à nous d’avoir la preuve et non au pape. Dans l’Église, il n’est pas permis d’émettre une suspicion sans haute probabilité ou preuve, pourtant des centaines de personnes, surtout dans ce pays, disent que nous n’avons pas eu de pape, et ne peuvent même pas décider depuis quand. J’ai reçu une lettre il y a quelques années disant que Pie X n’était pas pape. Oh. Il était l’anti-pape parce qu’il a réformé Debrary. Donc, (bruit de papier) la prochaine fois, je vais probablement entendre que le Pape Lin est pas pape et Pierre le premier et dernier pape. C’est absurde, car il faut des preuves définitives. Hillary Clinton a-t-elle cessé d’être présidente quand elle a trahi la Constitution ? Non. (rires) Donc, (raclement de gorge) la même chose est vraie ici. Admettons, pour le bien de l’argument, que nous n’avons pas eu de pape depuis 1958. Qui étaient les 2 Papas Vermelins ? Pie XI avec sa terrible erreur d’instituer l’Action Catholique et Pie XII avec le changement de la Semaine Sainte ? Tiens, vous voyez ? Voilà. C’est une des choses que la Société de Saint-Pie X déteste absolument chez le Père Hesse, que j’ose émettre la plus petite critique envers le Pape Pie XII. Euh, eh bien, (rires) comme s’il était intouchable. (rires) Il ne l’est pas. (rires) Alexandre VI était autant pape que Pie XII, et il n’était pas intouchable. Vous ne devriez pas confondre dogme et jugement. Et qui sont les 2 Papas Vermelins ? Est-il vrai ce qu’ils disent, qu’en 1986 avec Assise, Jean-Paul II a cessé d’être pape, donc les deux Papas Vermelins seraient soit Jean-Paul II et Paul VI, ou Paul VI et Jean XXIII, ou Jean XXIII et Pie XII, ou Pie XII et Pie XI ? Attendez une seconde. Notre-Dame a dit qu’il y aurait deux Papas Vermelins, deux papes vermoulus. Mon avis personnel, ne dites pas que le Père Hesse le prononce dogmatiquement. Mon avis personnel éclairé, éclairé, mais un avis, est que les deux Papas Vermelins étaient Paul VI et Jean-Paul II. Mais attendons le prochain. (rires) Je pense qu’on va se régaler. (rires)
Discussion sur l'état de l'Église et de Fatima
Interviewer : Oui. Pensez-vous qu’en l’année où nous nous sommes rencontrés, cette année, l’Église s’est améliorée ou a décliné ?
Père Hesse : Décliné. Décliné, parce que, euh, je pense que si vous vous souvenez de notre dernière rencontre l’année dernière, où nous avons parlé du quatrième secret de Fatima, ce n’est pas exactement ce qu’on appelle un progrès spirituel. Quand l’Église… Ou disons-le ainsi. Pas l’Église du Christ, pas l’Église Catholique, mais quand ces gens à Rome commencent à mentir sur des choses comme le Secret de Fatima, et ils ont menti, très certainement, comme cela a été prouvé dans le Fatima Crusader, surtout dans l’article de, euh, An- Andre, Andy Suzanek. S’ils commencent à mentir même sur des choses comme ça, alors je ne peux pas appeler ça un progrès spirituel. Donc nous avons décliné. Humainement parlant, remarquez bien. Le Saint-Esprit, quand je dis humainement parlant, je ne peux pas dire au Saint-Esprit quoi faire. Je ne peux pas dire au Christ quoi faire. Humainement parlant, nous sommes finis.
Interviewer : Pensez-vous que la prophétie de Notre-Dame se réalise maintenant à Fatima ? Quelle prophétie ?
Père Hesse : Eh bien, nous avons entendu dire que Notre-Dame à Fatima a dit, euh, à Lucie, Sœur Lucie… Oui. … que le pape était censé consacrer la Russie à son Cœur Immaculé, et tous les évêques ensemble.
Interviewer : Correct. Cela a été fait et cela n’a pas été fait.
Père Hesse : Non, cela n’a été fait en aucune façon.
Interviewer : Eh bien, qui que vous vouliez écouter, cela a été fait et ça n’a pas été fait.
Père Hesse : Ah, écoutez Sœur Lucie.
Interviewer : Vous soutenez, vous soutenez que cela n’a pas été fait ?
Père Hesse : Absolument pas. Fatima Crusader le prouve aussi.
Interviewer : Eh bien, je, je… Vous me dites donc que Sœur Lucie a dit que ça n’a pas été fait ?
Père Hesse : Correct. Et d’autres disent qu’elle a dit—C’était une interview falsifiée. Je pense que c’était en 1991, et cela a été prouvé comme un canular.
Interviewer : Pensez-vous que c’est suspect, Mon Père, qu’il y ait eu un homme, un prêtre qui connaissait le message de Fatima, et c’était le Père Malachi Martin. Est-ce correct ?
Père Hesse : Oui, oui, je le connaissais.
Interviewer : Vous l’aimiez ?
Père Hesse : Oui.
Interviewer : Est-ce suspect qu’ils n’aient rien révélé avant sa mort ?
Père Hesse : C’est certainement suspect. C’est tout ce que je peux dire. Je n’ai pas d’infos détaillées sur la décision du moment exact de publication. C’est certainement suspect. Je suis habitué à voir des choses suspectes sortir du Vatican. Même la viande qu’ils vendent est suspecte. (rires) Je devrais le savoir, j’y ai été piégé et découpé.
Interviewer : Eh bien, Mon Père, vous n’avez pas vu le secret.
Père Hesse : Non.
Interviewer : Connaissez-vous des gens qui l’ont vu ?
Père Hesse : Je ne connais personnellement personne qui l’ait vu, vraiment vu.
Interviewer : En second lieu, connaissez-vous quelqu’un en premier lieu qui a, connaissait quelqu’un qui l’a vu ?
Père Hesse : En second lieu, oui. Oui.
Interviewer : Pourriez-vous peut-être éclaircir ce que vous pensez… Non pas éclaircir, mais nous dire ce que vous pensez que le secret aurait pu être.
Père Hesse : C’est, euh, logiquement concluant. Il n’y a pas d’alternative. Ça doit être une seule chose. Notre-Dame savait. Vous devez comprendre, Notre-Dame ne connaît pas l’avenir. Seuls le Père, le Fils et le Saint-Esprit connaissent l’avenir, n’est-ce pas ?
Interviewer : Oui.
Père Hesse : Donc Notre-Dame ne connaît pas l’avenir à moins qu’on le lui dise. Notre-Dame savait exactement quand la Première Guerre Mondiale finirait. Elle savait exactement sous quel pape (elle l’a nommé, Pie XI) la Seconde Guerre Mondiale éclaterait. Elle savait exactement que la Russie répandrait ses erreurs. Jean XXIII a été d’une grande aide à ce sujet. Elle savait exactement que le pape ne consacrerait pas la Russie au Cœur Immaculé parce qu’elle a dit : „Finalement, le pape le fera, mais ce sera tard.‟ Elle savait aussi que la Russie serait l’instrument du châtiment et que des nations entières seraient anéanties, ce que l’Union Européenne est en train de faire. Et elle ne savait rien de Vatican II ? Qui va croire ça ? Elle savait pour les 55 ou 60 millions de personnes mortes durant la Seconde Guerre Mondiale, et elle ne savait rien d’un milliard de catholiques privés de la vérité par ce qui se passe depuis Vatican II ? Elle ne le savait pas ? C’est impossible. Ce n’est pas improbable, c’est impossible. Le futur lui fut révélé pour nous le dire à Fatima. Le futur lui fut révélé au-delà de 1965, au-delà du 20e siècle, en fait, car elle a dit : „La Russie sera consacrée à mon Cœur Immaculé, mais ce sera tard. Cela n’a pas encore été fait.‟ Donc, elle faisait référence à un événement qui se produira très certainement au 21e siècle. Et puis, elle ne savait rien de Vatican II, le plus révolutionnaire de tous les conciles, si c’était un concile, ce que je nie ? Elle ne savait rien de ça. C’est parfaitement impossible. Le Troisième Secret de Fatima doit, est obligé de contenir la crise de la foi suivant Vatican II, donc il doit d’une certaine manière mentionner Vatican II. Il n’y a pas d’échappatoire à cela.
Interviewer : La Salette l’a fait, ai-je raison, Mon Père ?
Père Hesse : Dans un certain sens, oui, indirectement. La Salette a parlé de, euh, de papes suspects. En fait, La Salette a utilisé le terme (langue étrangère). (langue étrangère), deux papes vermoulus.
Interviewer : Répétez, répétez ça ?
Père Hesse : Papes vermoulus.
Interviewer : Papes vermoulus ?
Père Hesse : Papes vermoulus. (langue étrangère). Qui veut chercher ça dans le dictionnaire ? (rires) (langue étrangère).